ACoR

Atlas des techniques de la construction romaine

La base de données, alimentée au fil de l’eau par des spécialistes de la construction, contient actuellement plus de sept-cents entrées, dont la consultation est ouverte à tous. Si vous souhaitez contribuer pour vos recherches et intégrer vos propres données dans la base, votre collaboration est la bienvenue.
Le programme ACoR a donné lieu à la création d’un consortium international, réunissant différents partenaires : en France, les laboratoires AOROC (UMR 8546, École normale supérieure – PSL Université) et l’IRAA (USR 3155) ; en Italie, les Universités de Padoue, Trente, Roma Tre et la Soprintendenza per il Colosseo, il Museo Nazionale Romano e l’area archeologica di Roma ; en Espagne, l’Instituto de Arqueología de Mérida (CSIC) et l’Université de Séville.

Porteur du projet : Hélène Dessales.

Accès direct au projet


Partenaires institutionnels

AOROC - UMR8546-CNRS/ENS CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique CSIC - Consejo Superior de Investigaciones Científicas ENS - Ecole Normale Supérieure | Paris IAM - Instituto de Arqueologia de Mérida IRAA - Institut de Recherche sur l’Architecture Antique LabEx TransferS PSL  - Paris Sciences et Lettres | université de recherche Soprintendenza Speciale per il Colosseo e l’Area archeologica centrale di Roma Universidad de Sevilla Università degli studi di Padova Università degli studi di Trento Università di Roma Tre

Dans une perspective d’analyse des transferts culturels, il s’agit de mettre en évidence les phénomènes de création et de circulation des techniques dans l’empire romain, sur un large champ chronologique et géographique.
Pour cela, l’atlas s’appuie sur la base de données ACoR (Atlas des techniques de construction romaines). Différents sites en constituent les premières références : Pompéi, Rome, Ostie, Aquilée, Mérida, Itálica. Ces analyses de cas sont portées par une équipe internationale, qui se trouve à l’origine du protocole scientifique défini pour la base de données. A terme, la base de données commune aux premiers sites de référence sera accessible en ligne, tant pour la consultation que pour son application éventuelle sur d’autres sites d’étude. Elle sera associée à une exploitation cartographique et à un dictionnaire/manuel expliquant les choix terminologiques adoptés et le mode d’utilisation de l’atlas. L’interrogation de la base de données/SIG est structurée de façon progressive, avec un effet de zoom : territoire / site / édifice / intervention de construction / élément de construction. Les champs de la base de données spécifiquement consacrés aux techniques de construction ont été sélectionnés en suivant la logique des étapes d’un chantier, afin de restituer le plus possible les stratégies d’édification employées par les bâtisseurs antiques : préparation du terrain, fondation, élévation, baie, sol, couvrement, couverture, structure de service, arc, trace de chantier. De la combinaison de ces différents paramètres résultera une nouvelle typologie des techniques de construction romaine, qui constitue le principal objectif du projet. La conception de la base de données et la cartographie sont développées par le pôle Humanités numériques du labex TransferS.

Le corpus des techniques, consultable sur ce site, concerne un large champ géographique et chronologique. Les techniques sont identifiées, classées et localisées dans un territoire, un site et un édifice.

Quatre modes de consultation des techniques, interreliés, sont proposés :
 un formulaire de recherche multicritères ;
 une consultation par types techniques (regroupements de techniques selon des caractères communs) ;
 une exploitation cartographique ;
 un manuel illustré interactif présentant, pour chaque intervention de construction, les principaux éléments de caractérisation.